Dans les jours qui suivent un accouchement plus de 50 % des mamans souffrent du Baby Blues, une petite dépression passagère dont les causes restent encore assez mystérieuses. Comment se manifeste le baby blues ? Quels sont les signes ? Que faut-il faire ? Bebetou lève le voile sur ce syndrome pour le moins étrange !
Le Baby Blues ou dépression post-natale désigne un état de déprime qui affecte les mamans et qui apparaît deux ou trois jours après un accouchement.
Surtout pas de panique, il ne s’agit pas d’une maladie ou d’un dysfonctionnement inquiétant !
Beaucoup de femmes connaissent le baby blues, c’est une réaction psychique tout à fait normale. Il est vrai que cette « mini dépression » peut surprendre les mamans concernées mais aussi leurs proches qui ne comprennent pas ce brusque changement de comportement.
Le baby blues se manifeste le plus souvent par une grande fatigue, une baisse de tonus, un mal-être général, des angoisses, un sentiment de fragilité, une peur de l’avenir, une grande tristesse, une sensation de vide, une humeur changeante, des troubles du sommeil… Plus rien ne va, vous broyez du noir, tout vous énerve, vous êtes découragé… La moindre contrariété vous fait perdre tous vos moyens, vous pleurez à longueur de journée sans même savoir pourquoi. L’intensité du Baby blues peut varier d’une femme à l’autre, aussi bien au niveau des symptômes que pour la durée.
Rassurez-vous, le Baby Blues ne dure que quelques jours (entre deux et dix jours) Généralement il survient peu de temps après l’accouchement et disparaît spontanément. Si cette dépression perdure au-delà de 10 jours il faut consulter un médecin pour déterminer les causes de ce mal être. Dans de rares cas le baby blues peut laisser place à une véritable dépression. Il est donc important de réagir rapidement si le baby blues devient bien plus qu’un état passager.
Le Baby Blues est dû à un changement hormonal qui survient juste après l’accouchement. Après l’expulsion du placenta, le taux de progestérone (qui augmente durant les 9 mois de la grossesse) chute brutalement ce qui peut provoquer une grande fatigue et des troubles du comportement (saut d’humeur, mélancolie…). Certaines situations peuvent accentuer les effets du baby blues : par exemple lorsque c’est le premier bébé ou encore lorsque le papa n’est pas là et qu’une maman doit assumer seule la venue d’un bébé. Un sentiment de panique et la peur de ne pas y arriver peuvent provoquer un grand malaise intérieur. Il est dur pour une maman de se remettre d’un accouchement douloureux ou d’une césarienne. Après les moments d’euphorie qui entourent la naissance et la découverte du bébé le retour à la réalité est parfois difficile et marque le début d’une période de transition : la maman n’est plus enceinte mais son corps porte encore les marques de la grossesse et de l’accouchement : kilos en trop, peau détendue, seins douloureux, incontinence…
– Vous devez prendre soin de vous ! Votre peignoir ou votre pyjama ne doivent pas devenir votre seconde peau ! Prenez le temps de vous faire belle même si votre moral est au plus bas…
– Il faut absolument vous reposer : lorsque bébé fait la sieste profitez-en pour dormir !
– N’hésitez pas à demander de l’aide : au papa, à la grand-mère, à une amie… Ne vous laissez pas dépasser par les évènements.
– Si les troubles persistent parlez-en à votre médecin avant que la situation ne se détériore.