Eduquer par le jeu



Il n’y a pas de parent parfait. Mais des parents qui font de leur mieux pour éduquer leurs progénitures. Et il faut bien l’avouer, la tâche n’est pas toujours simple. Il faut surmonter au quotidien tout un tas de difficultés : elle ne veut pas partir de l’aire de jeux. Il râle pour faire son bain. Un jour ou l’autre, chaque parent rencontre ce genre de problème avec son enfant. Alors on multiplie les rengaines, on hausse et durcit le ton, on menace puis on finit par mettre les menaces à exécution et on punit. Le conflit éclate entre un enfant frustré qui se sent incompris et un parent lassé de devoir toujours en arriver là pour que son enfant lui obéisse. Ca s’appelle l’éducation. Et si on essayait d’enlever de temps en temps ce costume d’adulte trop étriqué ? Et si on se prenait un peu moins au sérieux parfois ? En effet, pour éduquer nos enfants, nous utilisons le plus souvent un mode de communication adulte. Mais pourquoi ne pas tenter une approche ludique qui serait plus familière à nos enfants et donc plus proche de leur univers, c’est ce qu’on appelle l’éducation par le jeu. Quand papa et maman retournent en enfance pour s’amuser. C’est bon pour la famille. C’est excellent pour l’éducation !

Eduquer... c’est (aussi) jouer !

“C’est l’heure ! Tu peux venir pour faire tes devoirs ?”
Et comme réponse : “Non pas maintenant, toute à l’heure”

Quoi ? Il vient de me dire non. Mais c’est moi le parent. C’est moi qui décide. Et la fin de l’histoire, vous la connaissez peut-être si vous avez déjà vécu le même genre de situation chez vous. On verbalise. On s’énerve. On crie. Il fait ses devoirs mais en râlant et il n’est pas du tout "productif". Au final, l’un comme l’autre, "le disputé" et "le disputant", on se couche triste. Démoralisant quand on est parent et qu’on fait tout ce qu’on peut pour bien éduquer nos enfants. C’est vrai, il n’est pas toujours simple d’obtenir la coopération de sa progéniture.

J’ai pris conscience du pouvoir du jeu dans l’éducation lorsque j’ai décidé de changer de méthode avec mon fils et ma fille. J’en avais assez de devoir répéter chaque jour les mêmes rengaines pour qu’il accepte de se laver les dents sans ronchonner ou pour qu’elle aille au lit sans pleurer. Parfois, fatiguée, je râlais et je finissais pas m’énerver parce qu’ils n’obéissaient pas. Éprouvant physiquement. Éprouvant moralement. Déstabilisant émotionnellement. Puis j’ai remarqué qu’ils étaient beaucoup plus coopératifs lorsque nous avions passé du temps à jouer ensemble. En réalité, il ne faut pas voir le jeu comme une perte de temps ou une contrainte. Au contraire. Ce temps de jeu partagé avec votre enfant va faciliter votre vie dans bien des domaines ! L’investissement fourni en temps et en énergie sera bien infime en comparaison des bienfaits que le jeu offre au sein d’une petite tribu. Combien de parents rencontrent ce même genre de difficultés pour gérer la routine du quotidien. Oui parce qu’à force de demander les mêmes choses chaque jour et de constater que l’enfant ne coopère pas … ça en devient usant moralement. Pour beaucoup de pères et de mères, ces tâches quotidiennes sont devenues des objets de conflits permanents les opposant systématiquement à leurs bambins. L’enfant négocie, le parent refuse pour conserver son autorité. Et les tâches finissent par être imposées de manière autoritaire et sévère, ce qui se conclut par des pleurs et des rancœurs chez le loupiot et un épuisement moral chez les parents las de répéter constamment les mêmes choses ! La communication passe mal parfois entre adultes et enfants, qu’ils soient petit ou déjà adolescent.

Si le jeu peut nous paraître à nous, adulte, comme secondaire, il est pourtant vital pour nos chères petites têtes blondes ! Et l’intégrer quotidiennement dans la vie de famille pourrait bien être salvateur ! Le jeu est un vrai mode de communication. Vous pouvez très bien assumer votre rôle de parents sur ce mode ludique d’éducation sans que cela ne se traduise par du laxisme : cela vous permettra d’entrer en douceur dans l’univers de votre chérubin et de développer la confiance qu’il a en lui et en vous. Et vous obtiendrez ainsi plus facilement sa coopération.

Pourquoi le jeu est important pour l’enfant ?

On vit dans une société où il n’y a plus le temps de rien ! Jouer avec nos enfants ? On ne peut pas ! Emploi du temps saturé, esprit préoccupé avec le travail et les factures à payer qui s’entassent sans cesse… et puis, peut-être parfois, un manque d’envie. Et un manque de patience aussi. On pense à tord qu’en jouant, on perd notre temps. Il est d’ailleurs si précieux ce temps. Oui… tellement précieux de nos jours. Mais pas autant que le bien-être de votre bout’chou. L’importance du jeu chez l’enfant/le bébé n’est plus à prouver. Aujourd’hui, on sait que l’apprentissage par le jeu favorise l’acquisition des aptitudes socio-émotionnelles, l’ensemble des capacités intellectuelles et les compétences d’auto-régulation.

Quels sont les bénéfices pour l’enfant ?

Jouer est naturel, cette activité spontanée se manifeste d’ailleurs dès la naissance. L’enfant n’a qu’une préoccupation : JOUER. Il ne pense qu’à ça et c’est normal. Ce n’est pas un loisir, c’est vital pour être heureux et pour apprendre. Jouer a un rôle structurant sur le développement de l’enfant et favorise chez lui une multitude de compétences et de formes d’intelligences.

En effet, le jeu aide à :

 explorer et découvrir le monde, comprendre la société et les différentes fonctions qui la régissent.

 devenir plus fort et plus autonome : Lorsqu’un enfant joue, c’est lui le maître de son univers et il en détermine les règles. Cela lui permet d’être lui-même, de développer son identité, de construire son "moi" et de prendre de l’assurance. Il apprend aussi qu’un être humain a un rôle dans la société et qu’il peut agir pour changer les choses.

 développer l’imagination en jouant au docteur, à la maîtresse ou à la maman…

 gérer les émotions et libérer les tensions du quotidien. Un bout’chou complexé ou vivant une situation compliquée à l’école pourra au travers de ses jeux mettre en scène son vécu personnel. Aussi à exprimer des sentiments. Cela permet d’évoquer (l’air de rien en fait) des sujets plus graves pour apaiser les inquiétudes. Le jeu a cette vertu thérapeutique chez l’enfant qui est absolument merveilleuse : en jouant, l’enfant se guérit et panse ses blessures.

 satisfaire un besoin d’affection : le jeu renforce le lien parent/enfant. Au travers du jeu et de l’humour, les parents peuvent établir un lien affectif extrêmement puissant avec leurs progénitures. Pour les pères et leurs fils, le jeu de la bagarre par exemple offre une opportunité de resserrer les liens et de montrer son affection.

 surmonter des difficultés d’ordre comportementales : un enfant timide pourra, par le jeu, renforcer son sentiment de pouvoir personnel et enfin se dire “je suis capable de”. Il suffit au parent de détecter la compétence qui lui fait défaut et qui l’empêche par exemple de s’intégrer dans un groupe. Et puis de le laisser gagner pour qu’il se sente fort, pour qu’il soit fier de lui. Des victoires essentielles pour lui offrir un sentiment de réussite. Il ne faut pas forcément avoir peur qu’il en devienne après mauvais perdant car finalement, les enfants apprennent par mimétisme. Et quand il vous voit perdre, il vous observe et regarde comment vous réagissez dans cette situation. Plus tard, il vous imitera. De même, le loupiot n’est pas dupe et il sait bien que vous le laissez gagner car son parent est plus fort que lui. Petit à petit, son réservoir d’estime de soi va se remplir et à un moment, il saura qu’il est “capable de” et ne se fera pas une montagne s’il perd contre ses copains. Si au contraire, on a affaire à un enfant agressif… les adultes prendront le parti de l’isoler pour qu’il puisse se calmer et gérer sa colère. Mais s’il est agressif, c’est qu’il y a une raison. Cette agressivité est un appel à l’aide. Par le biais du jeu, vous pouvez l’aider à sortir de cette agressivité pour se confier sur son mal-être et apporter une solution concrète par la suite.

 se poser des questions et résoudre des problèmes. Comprendre comment faire quelque chose.

 se socialiser, à apprendre comment s’entendre avec les autres, comment communiquer et se comporter en société.

Oui, tout est bon dans le jeu ! Les jeux de construction, la manipulation d’objets, les expériences sensorielles, les jeux d’imitation, de société… Et ça commence dès qu’ils sont bébé. Plus c’est diversifié et mieux c’est. Le monde des adultes leur semble être un univers de frustrations où ils ne peuvent jamais laisser libre cours à leurs désirs, c’est un monde plein de règles et de “non ne fais pas ça” ou encore “non ne dit pas ça”. Les jeux sont au contraire comme une bulle d’oxygène, de liberté, de bonheur intense. L’apprentissage par le jeu favorise l’enrichissement à tous points de vue : linguistique, culturel, familial, social.

Quels sont les bénéfices pour les adultes ?

Si vous pensez que jouer n’est bon que pour les bambins ou que vous êtes un adulte et que vous n’avez pas le temps de redevenir un enfant vous avez tout faux ! L’être humain naît avec ce profond besoin de jouer pour s’épanouir. Au fil du temps, ce besoin diminue mais ne disparaît pas. Il est occulté par le manque de temps, les emplois du temps surchargés, les responsabilités familiales et professionnelles et les soucis divers… Finalement, tout cela nuit à notre bonheur. Mais il faut avouer que jouer avec nos enfants n’est pas toujours facile. Bah oui quoi, c’est vrai, on ne va pas se mentir. L’envie de jouer avec nos chérubins nous manque parfois. Les jeux qu’ils font ne nous intéressent pas systématiquement non plus. Et puis, le soir, en rentrant du travail, on est fatigué, on a besoin de se reposer. Mais je vous invite à essayer de reconsidérer les choses. Imaginez un peu le temps que vous passez à râler pour obtenir la coopération de votre enfant. Remplacez maintenant ces minutes fatigantes par un temps de jeu quotidien avec lui et vous verrez que son comportement changera.

Jouer avec votre progéniture lui apportera de nombreux bienfaits… mais ce sera également bénéfique pour vous :

 pour gagner en autorité naturelle : L’adulte a peur de perdre son autorité en jouant avec son enfant… c’est cette crainte que le bout’chou ne le considère plus comme son parent mais plutôt comme un copain. Mais rassurez-vous… ce n’est pas parce que vous jouez avec lui qu’il pense que vous êtes un simple copain ! ll sait bien que vous êtes une autorité parentale à qui il doit obéir. En jouant, le loupiot comprend que papa ou maman se met à sa portée et veut passer du temps avec lui. Et par la suite, il respectera davantage les limites imposées, il sera plus à l’écoute et plus coopératif lorsque vous lui demanderez quelque chose. Peut-être avez-vous déjà été confronté à cette situation : C’est l’heure du repas mais votre bout’chou joue. Aïe, aïe, aïe... Vous savez pertinemment qu’il va râler dès que vous prononcerez son prénom pour venir manger ! Mais il faut bien comprendre qu’un enfant qui est en train de jouer se raconte une histoire. Et comme tout le monde, il n’aime pas passer à autre chose sans connaître la fin de cette histoire qu’il imagine d’ailleurs depuis maintenant 30 minutes ! De plus, pris dans son jeu, il va être compliqué pour lui de trouver un dénouement en quelques secondes. Le mieux pour éviter le drame serait de le prévenir quelques minutes avant que vous allez bientôt l’appeler pour le repas. Vous pouvez aussi l’aider à trouver la fin de son histoire : “Oula… il faut vite garer toutes tes voitures car le garage va fermer ses portes !” Vous pouvez aussi dire “PAUSE” en rigolant pour lui faire comprendre qu’il retrouvera son jeu tel qu’il l’a laissé dès le repas terminé.

 pour mieux connaître son enfant : En effet, le jeu permet d’échanger de façon plus intime. Lorsque vous jouez ensemble, vous renforcez la confiance qu’il a en vous, vous consolidez votre lien. Bien souvent, lors des temps de jeu, le chérubin se livre et se confie, il raconte ce qu’il vit à l’école, évoque ses inquiétudes et partage ses joies comme ses peines. C’est là qu’il nous invite à entrer dans cette intimité et qu’on sait qui il est.

 pour éviter les caprices : N’avez vous jamais été confronté à une crise de pleurs parce que vous avez eu le malheur de refuser un jouet ou un paquet de bonbons à votre enfant au magasin ? Combien de parents se voient contraints d’annuler une sortie au resto parce qu’ils considèrent leur bout’chou comme ingérable en public ? Nos petites têtes blondes peuvent nous isoler socialement et ce n’est pas bon. Une des clés pour retrouver une vraie vie sociale c’est de jouer quotidiennement avec eux. Parce que c’est par le biais du jeu que vous allez pouvoir vous reconnecter au réseau enfant. Et le courant passera mieux des deux côtés pour rétablir entre vous une nouvelle communication affective sans aucune coupure. Le jeu étant un véritable défouloir, un moyen de décharger les émotions… si tout cela est exprimé pendant les temps de jeu, il n’y a aucune raison pour que ça ressorte en public. Votre enfant acceptera d’autant plus facilement vos “non” et gérera mieux ses frustrations.

 pour communiquer : Le jeu est un mode de communication ! Je dirai même que c’est un mode de communication qui joue sur l’affect et dont on peut se servir pour résoudre des conflits. Par exemple, au lieu de dire à votre enfant : “Dépêche-toi Hugo ! Je vais être en retard chez le médecin à cause de toi !” vous pouvez faire passer le message de façon plus ludique : “Youhou ! Le 1er qui arrive à la voiture a gagné !”. Pareil pour se laver les dents le soir. Brossez-vous les dents avec lui en jouant sur cet aspect compétitif entre vous. L’adulte a cette tendance à vouloir être constamment dans le dialogue : il veut que l’enfant puisse verbaliser ses difficultés ou son ressenti. Mais ça, c’est un truc de grand, un truc d’adulte ! Voyez plutôt votre enfant jouer, c’est comme ça qu’il parle de lui et qu’il se livre. Et en étant présent, il aura ce sentiment d’être compris. Un enfant qui n’a pas eu “sa dose de jeux” en journée se montrera moins disponible et moins coopératif le soir ! Et dans cette situation, le conflit peut vite éclater ! Il est judicieux alors d’utiliser une peluche qui parlera à votre place… ou de mettre un nez rouge de clown pour lui demander quelque chose. L’enfant se montrera plus coopératif. J’ai essayé la chose avec ma fille de 3 ans et demi car elle ne voulait pas se laver. J’ai pris l’un de ses bébés et je l’ai fait parler : au départ, elle tenait une conversation avec son poupon puis au bout d’un moment, bébé a eu envie d’aller prendre un bain. Et bien sûr, elle l’a accompagné sans discuter !

 pour être plus épanoui : Au départ, jouer peut sembler être “une corvée”, un sentiment renforcé après une journée éprouvante au travail ou d’autres soucis. Mais plus on rit, mieux on se sent. Lorsqu’on rit, une détente très profonde envahit le corps entier et le psychique. Car rire libère des avalanches d’hormones du bonheur appelées endorphines agissant pour apporter du bien-être et de l’apaisement. Et nos bout’choux ont cette capacité innée : nous faire rire ! Oui, observez votre petit têtard dans ses jeux, entrez dans son univers pétillant et plein de pep’s, écoutez ses répliques… et vous allez vous amuser et rigoler ! Cela finira peut-être même par une bagarre de guilis ! Parfois, le jeu engendre aussi un contact physique déclenchant la libération chez vous comme chez votre enfant d’une autre hormone, l’ocytocine, appelée également hormone du plaisir. Pour créer le contact, rien de plus facile : lui faire des chatouilles ou l’attraper et l’empêcher de sortir de vos bras qui sont la prison dont il doit réussir à s’échapper… faites preuve d’imagination !

 pour aider à résoudre les conflits : Votre fils se dispute avec sa soeur. Ca crie, ça râle, ça pleure et à la maison, tout le monde s’énerve pour tenter d’apaiser les choses. C’est paradoxal. On en devient énervé pour essayer de calmer la crise ?! Au japon par exemple,, il n’est pas rare que les conflits qui tournent en bagarre soient réglés par le célèbre “Pierre Feuille Ciseaux”. Il y a mésentente entre deux bambins et la maîtresse convie alors tous les enfants de la classe au “Combat des héros” pour entourer les deux fripons durant leur combat Pierre Feuille Ciseaux. Les deux héros se retrouvent propulsés au cœur d’un véritable manga ! Car finalement, quand les enfants en viennent aux mains, ils n’éprouvent pas réellement le besoin de se battre et se faire taper dessus… non. Ils espèrent au contraire trouver une échappatoire qui leur permettra d’éviter la bagarre sans perdre la face. Si conflit il y a, vous pouvez aussi faire appel à son imaginaire en lui demandant : “Qu’est-ce que tu aurais aimé lui faire ?”. Le bambin va pouvoir se livrer, décharger ses émotions en imaginant… mais il ne passera pas à l’action.

 pour prendre du recul et reformer nos priorités.

Le mot de la fin !

Votre enfant a besoin de vous dans ses jeux. Jouer ensemble c’est se faire du bien mutuellement. Mais sachez que votre petit loupiot a aussi besoin de temps pour jouer tout seul régulièrement. Ahhh je vous entends déjà me dire : OUF ! En réalité, tout est question d’équilibre. On est d’accord, on ne peut pas jouer toute la journée avec nos enfants. Nous sommes des parents mais nous avons aussi nos vies… Leur consacrer quelques minutes par jour pour jouer me semble raisonnable. Certains parents n’arrivent absolument pas à jouer avec leurs chérubins. Ne vous forcez pas car cette absence de plaisir sera immédiatement perçue par l’enfant et cela gâchera le sien. Dans ces cas là, pas de place à la culpabilité parentale. Quand on parle de jeu parent/enfant, c’est surtout un état d’esprit joyeux, enjoué, taquin. Vous pouvez également consulter notre article : Comment intégrer le jeu à la maison dans la vie de tous les jours qui vous donnera quelques clés.

Eduquer par le jeu est une excellente méthode ! Mais cela ne réglera pas tout. Il y aura des jours où le conflit éclatera. Des moments où vous devrez durcir le ton et punir, c’est ainsi. Je vous encourage simplement à intégrer le jeu dans votre éducation et dans la vie de famille afin de remplir votre maison de bonheur et de bonne humeur !


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